lundi 3 mars 2008

Les arcanes de la LMSE

En lisant l'étude de de Jean Joachim, j'ai appris aujourd'hui de source officielle, par l'association DIRE, que le bois de Pouciquot était menacé de disparition depuis un bon bout de temps. Une enquête publique concernant la zone boisée proche de la station de métro de Ramonville s'est achevée. Une autre concernant le projet d'écosite, nécessitant de couper le bois qui précède l'Espace des 50 à Ramonville, s'achèvera le 14 Mars. Notez que c'est avant le second tour des municipales. Il est urgent de se mobiliser (contre-projet, justice, presse, VIP).

Lorsque Pouciquot deviendra un chantier, puis un parking bordé de pelouse avec des arbres entre les voitures, il n'y aura de place que pour les pigeons et les tourterelles.

Finalement la LMSE n'est que la partie visible de l'iceberg. C'est un projet d'urbanisme entier, entre Toulouse et Ramonville, qui est en jeu. Lorsque la LMSE aura atteint la station de métro de Ramonville, le bois de Pouciquot sera face à un fait accompli : sa disparition à terme. Car on ne construit pas de grande route vers un no-business land. Le pont de la LMSE sur le canal du midi ne fera qu'amorcer un mouvement. D'ailleurs, pourquoi tant de discrétion de la part du Grand Toulouse ? Pourquoi J.L. Moudenc n'a pas fait de ce projet d'urbanisation un cheval de bataille contre la gauche ?

J'ai le sentiment d'avoir découvert tardivement un secret de polichinelle.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas que la seule présence d'espèces protégées ne soient pas un argument légal sur lequel on insiste un peu plus. Pourquoi les lois de sauvegarde de la biodiversité ne sont-elles pas respectées? Pourquoi aucun parti ne s'est emparé de l'argument légal en allant jusqu'au procès? Pourquoi n'avoir pas profité de cette opportunité pour lancer un débat national qui pourrait s'intituler "Quelle place pour les espèces protégées?" Le Grenelle de l'environnement n'aura-t-il servi qu'aux aparachiks de l'écologie?

Le site du grand Toulouse ne parle pas d'espèces protégées. C'est hallucinant. Autour de moi personne n'a entendu parler de la LMSE et encore moins qu'il y aurait dans le coin des espèces protégées. C'est trop exotique. On ne se rend pas compte que c'est ici que ça se joue. On est toujours prêt à aller faire chier plein de peuples en leur disant de ne pas "braconner" alors que c'est pour eux de la survie. Mais quand il s'agit de faire un petit effort par chez nous, il n'y a plus personne. Tout les toulousains devraient être au courant.

Si votre combat ne devient pas national vous gagnerez peut-être en faisant admettre le tracé alternatif de l'association veracruz, mais ce n'est pas ainsi que vous empêcherez que d'autres ne se retrouvent dans votre cas. Pensez aussi que parmi les riverains de ces projets imbéciles tous ne bénéficient pas de soutien. Il faut que la justice s'empare des questions de biodiversité. Pour que ceux d'en haut suivent. Il faut faire jouer la carte des réseaux officiels et non pas ceux des associations.

Anonyme a dit…

il est vachement bien le post tu devré le publié. lé mésage cé galère. tu les voient pas.

administrateur a dit…

humm...