samedi 1 mars 2008

Trouvés sur le site du Grand Toulouse

Arrêté déclarant d'utilité publique

Déclaration de projet

En résumé, les arguments de la partie adverse en faveur du franchissement du canal via un nouveau pont :
- allongement du trajet de 920 mètres,
- un surcoût de 300 000 euros,
- allongement du temps de trajet bus s'élevant à 30%,
- la circulation des bus est plus difficile sur le pont Giordano,
- augmentation des émissions de polluants par les automobiles,
- le tracé alternatif induirait un traffic automobile de 11 000 véhicules, ce qui entraînerait une gêne pour les labos, les étudiants et les résidents,
- reconstruction des parkings nécessaire et par conséquent, besoin d'espace supplémentaire.

Je m'arrête là pour le moment.

Le plein de docs

http://jsalva2.free.fr/LMSE/

Soutien de l'UFR SVT de l'UPS

Les profs de bio de l'UPS nous soutiennent. Et ce ne sont pas pour des raisons purement sentimentales : survie des écosystèmes, prévention de la pollution, respect des engagements politiques du Grand Toulouse.

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Séance du 11 iuillet 2007

Le Conseil de I'UFR des Sciences de la Vie et de la Terre de l'université Paul Sabatier ayant pris connaissance du tracé de la LMSE (Liaison Multimodale Sud-Est) suite à l'installation de la station de métro de « Ramonville » souhaite réagir vivement à ce projet qu'il réprouve à l'unanimité.

En effet, ce tracé va avoir pour conséquences :
- une détérioration d'un site classé au patrimoine mondial de l'Humanité : le Canal du Midi,
- la destruction, sur le campus de Paul Sabatier près de I'UFR SVT, des écosystèmes
(Sentier Nature . . .) et des espèces protégées (Triton Marbré . . .) qu'ils renferment,
- une aggravation du problème du réchauffement climatique et de la pollution en favorisant une fois de plus à Toulouse le tout automobile.
C'est donc pour des raisons culturelles, scientifiques et citoyennes que le Conseil de I'LTFR SVT souhaite que la LMSE respecte les conclusions de la commission d'enquête publique demandant de ne pas créer de nouveau pont sur le canal et choisir le trajet alternatif passant par le pont « Giordano )) et redevienne ce qu'elle était dans le Plan de Déplacement Urbain voté en 2001 par le Grand Toulouse, c'est-à-dire un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) sur Rangueil et Montaudran.

Nous appuyons les démarches entreprises par l'association Veracruz et vous demandons, Monsieur le Président, de les prendre en considération et de nous aider à préserver notre environnement.

Fait à Toulouse, le 31 août 2007

Lettre de Gilles Potier

Je viens de lire la lettre de Gilles Potier, un gars sérieux.

On peut apporter encore d'autres arguments.

Et là, je me penche en avant vers la souris pour faire un copier coller.

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Toulouse, le 28 juin 2007

Objet : Note sur l’intérêt écologique de la zone empruntée par le tracé de la LMSE, et du sentier nature de l’U.P.S. en particulier.

L’association régionale de connaissance et de protection de la nature, Nature Midi-Pyrénées, sollicitée par ses adhérents et plusieurs associations, souhaite souligner le caractère très lacunaire de l’étude d’impact du projet de la LMSE.

Il convient de noter en premier lieu que l’intérêt de cette zone ne se borne évidemment pas aux seules espèces qui l’habitent. La diversité et la qualité des boisements locaux (cf. page 28, expertise de T. Gauquelin), autant que la fonction de corridor biologique de la zone (« (…) pénétrante dans l’agglomération empruntée par de nombreux animaux (…) » page 28), appellent, nous semble t’il, une réflexion globale sur la nécessité de préserver la fonctionnalité écologique de cet ensemble unique dans Toulouse. Des zones voisines (Pouciquot …) ont en effet déjà pâti des travaux liés à la réalisation de la ligne B du métro, et vu leur fonctionnalité écologique diminuée.

En outre, sans pour autant pouvoir qualifier l’ensemble de cette zone de « zone humide » au sens strict, force est d’y constater l’existence de plusieurs milieux aquatiques ou humides d’intérêt écologique avéré, dont des mares forestières naturelles classiquement utilisées par plusieurs espèces d’amphibiens (cf. 7.2, planche 2b). Y existent aussi plusieurs pièces d’eau artificielles (bassins du sentier nature de l’UPS notamment) hébergeant également de nombreuses espèces liées à l’eau (amphibiens, odonates …).

Nous avons par ailleurs noté d’importantes omissions au chapitre « II.6. Patrimoine naturel » (page 27). Notamment, le caractère remarquablement incomplet du très bref (une page à peine !) paragraphe « II.6.2 Données floristiques et floristiques existantes » (page 27) brosse un tableau pour le moins approximatif du secteur.

Ainsi, nous y apprenons que cette zone est un cas unique en Midi-Pyrénées, voire en France, puisque qu’aucune espèce de reptile et / ou d’amphibien ne la fréquente ! ! ! Ces vertébrés supérieurs y sont en effet complètement passés sous silence …

Or, la réalité, tels que plusieurs naturalistes et moi-même avons eu l’occasion de l’observer, est très différente : cette zone, et notamment les boisements du sentier nature de l’association Veracruz et leurs environs, sont fréquentés par au moins 5 espèces d’amphibiens (dont 4 intégralement protégées par la loi française) et 5 espèces de reptiles (toutes intégralement protégées par la loi française) :
Or, la réalité, tels que plusieurs naturalistes et moi-même avons eu l’occasion de l’observer, est très différente : cette zone, et notamment les boisements du sentier nature de l’association Veracruz et leurs environs, sont fréquentés par au moins 5 espèces d’amphibiens (dont 4 intégralement protégées par la loi française) et 5 espèces de reptiles (toutes intégralement protégées par la loi française) :

Amphibiens :

Crapaud accoucheur Alytes obstetricans, Salamandre tachetée Salamandra salamandra, Triton palmé Triturus helveticus, Triton marbré Triturus marmoratus, complexe des Grenouilles « vertes » (complexe Pelophylax méridional : Grenouille de Perez Pelophylax perezi, Grenouille rieuse Pelophylax ridibunda et leur klepton la Grenouille de Graf Pelophylax kl. grafi).

Reptiles :

Lézard des murailles Podarcis muralis, Lézard vert occidental Lacerta bilineata, Couleuvre verte-et-jaune Hierophis viridiflavus, Couleuvre vipérine Natrix maura et Couleuvre à collier Natrix natrix.

Aucune de ces espèces n’ayant été citée dans l’étude d’impact, on peut émettre des doutes légitimes sur le sérieux de cette étude en matière de faune.

Un important problème se fait jour, que nous souhaitons voir débattu rapidement.

Cordialement,

Pour Nature Midi-Pyrénées,

Gilles Pottier.
Chargé d’étude Nature Midi-Pyrénées
Membre de la Société Herpétologique de France
Membre du CSRPN de Midi-Pyrénées.