mercredi 27 février 2008

Rassemblement 27/02 : impressions

Fait très choquant dans un rassemblement à but politique : je n'ai pas vu un seul journaliste et pas grand monde ne s'en est plaint. Ce n'est pas la faute au grand capital. On dirait que pas mal d'opposants au tracé actuel de la LMSE ont vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Que valent les paroles, les journaux de campagne, faceaux enjeux économiques de la LMSE ?

Pourquoi sont-ils si têtus ?

Voici un avis intéressant de la part d'un ami travaillant dans le BTP.

Souvenez-vous des travaux de la route qui relie l'Union et Toulouse. Les riverains se sont plaints, les associations se sont mobilisés. Les pouvors publics ont finalement cédé et dans cette affaire le groupe Vinci a perdu 5 millions d'euros.

Il y a de fortes chances que les sociétés de travaux publics qui se chargent de la LMSE soient braquées contre les associations à cause de cette histoire. D'ailleurs mon ami n'est pas étonné de voir Tisséo ignorer l'enquête publique et le tracé alternatif. Son analyse est la suivante : "Ils ne veulent pas reperdre 5 millions donc ils se donnent les moyens de se protéger contre les associations"

Journal de Campagne de Pierre Cohen

Extrait du journal de campagne de Pierre Cohen, 4 février 2008.

"Aujourd’hui, nous parlons de la vision à long terme sur la mobilité et du transport collectif qui structure la ville et la communauté urbaine, mais aussi des problèmes créés par la suppression de lignes de bus lors de l’ouverture de la ligne B, le la liaison Saint-Martory, de notre position sur le pont sur la canal pour la LMSE à Rangueil (que je rappelle : pas de voie routière, le pont pour le transport collectif et le vélo doit être ailleurs qu’à l’emplacement prévu par Moudenc, de sorte à ne pas rompre la magnifique coulée verte qui existe à cet endroit)."

Quelle est la valeur des choses écrites dans un journal de campagne ?