samedi 8 mars 2008

Le tracé de Veracruz

Là je fais un copier/coller d'un mail que j'ai envoyé en réponse à quelqu'un qui voulait connaître plus en détail la différence entre les deux tracés. Je reconstitue le fil de la discussion.

mail :

[...] Enfin, j'ai terminé hiers la lecture de l'analyse multicritère du Grand Toulouse (9/02/2007), le DUP de la prefecture (27/03/2007) [...]. Le tracé alernatif a été rejeté à cause du traffic automobile qu'il engendrerait au sein de l'Université. Toutefois, il me semblait que le tracé de Veracruz consistait à ne pas laisser entrer les voitures dans le campus (_bus et vélo uniquement_). [...]

Si je devais utiliser la métaphore du combat de boxe contre le Grand Toulouse, je dirais qu'un sosi presque parfait du boxeur Veracruz s'est battu à sa place et s'est pris une raclée (laisser entrer 11000 voiture par jour sur la campus n'est pas une alternative sérieuse). J'aimerais connaître vos avis sur ce point.


question : la différence entre les 2 tracés proposés par Véracruz

réponse :

Le premier tracé de Veracruz consite à ne pas construire le pont par dessus le canal : respect d'une recommandation de l'enquête d'utilité publique. La route passe par le pont Giordano. A partir de cet endroit, les voitures ne rentrent plus dans la fac. Cela oblige ceux qui viennent de St Orens et Montaudran à prendre le bus pour aller en cours. Les habitants de Rangueil qui souaitent se rendre à St Orens empreunteront le bus. Pour aller au métro, on empruntera une coulée verte.

Le second tracé, le sosi, est une déformation du premier. Le chemin reste le même, mais les voitures passent quand même. Ce qui entraîne des travaux supplémentaires, d'où le surcoût, puis la gêne due à la densité traffic.

Voilà les différences.

Le tracé du Grand Toulouse va amener des nuisances proches de ceux qui sont reprochés au tracé bidon : le bruit, les gaz d'échappements, les parkings qui remplacent les arbres, un pont qui coûte cher.

Je suis curieux de savoir combien consomment en moyenne 11000 voitures sur le trajet de la LMSE, puis sur le trajet de Veracruz.

Le tracé Veracruz a plus de chance de réduire la circulation grâce à un fait accompli : accès UPS par voiture interdit via la LMSE, veuillez emprunter la rocade pour y accéder par l'entrée principale et montrer votre face aux sécus. Il suffit de trouver combien d'étudiants, personnel et enseignants habitent sur le trajet de la LMSE, de supposer qu'ils emprunteront le bus. On a alors une estimation de l'économie en pétrole, en euros.

Quant à ceux qui veulent absolument aller à Montaudran ou St Orens en voiture à partir de Rangueil, ils feront un détour par le pont des Demoiselles ou par la rocade. On la chope à Jules Julien. On sort à Montaudran. Mais comme la LMSE sera là, ils auront moins d'embouteillages.

vendredi 7 mars 2008

Désenchanté

Après lectude de l'analyse multicritère, je me rend compte que ce n'est pas du tout le tracé alternatif proposé par Veracruz dont il a été question jusque là. Le tracé soit-disant alternatif débattu par le Grand Toulouse est un tracé pire que l'original, qui n'avait aucune chance de passer :
- faire passer 11 000 voitures par jour devant les labos de bio,
- creuser dans le sous-sol de la fac pour défoncer les câbles et les tuyaux (argument qui va de soi et qui n'a même pas été mentionné dans l'analyse - je fais une fleur à Tisséo),
- raser les arbres pour reconstruire les parkings.

Je tiens à préciser que dans le tracé alternatif de Veracruz, les voitures ne rentrent pas dans le campus. Tous les désavantages majeurs cités dans l'analyse multicritère (je trouve ce terme pédant) ne s'appliquent pas. La vérité c'est que le projet de Veracruz n'a jamais passé la porte des réunions du Grand Toulouse, ni des tribunaux.

Je me suis fait endormir, j'ai compris pourquoi et comment : pas pris l'info à la source depuis le début. C'est une bonne leçon.

Clarifions pour finir. Il y a 3 tracés : le tracé originel du Grand Toulouse (1), le premier tracé alternatif qui a été rejeté (2) et le tracé alternatif de Veracruz (3). Dans ce blog, on se bat pour le tracé numéro 3.

Suite de l'analyse multicritère

On continue à épelucher les arguments de la partie adverse :
- le pont a fait l'objet d'une étude architecturale et paysagère considérée comme fiable,
- le tracé alternatif nécessite l'abattage de 2 platanes,
- la reconstruction des parkings nécessitera de couper d'une centaine d'arbres.

Visite au service d'urbanisme de Ramonville

Aujourd'hui, j'ai rendu une visite au service d'urbanisme de Ramonville pour consulter l'enquête publique sur l'extension de la ZAC et le projet d'Ecosite. J'avoue que ça fait tout drôle de se retrouver devant des dossiers épais comme des pavés et des cartes aériennes. Je ne suis pas habitué à fouiller dans ce genre de dossier.

L'extension de la ZAC va remplacer des terres agricoles. Au sein de cette zone de bureaux, les "pâtés de maison" seront bordés de chemins piétons et cyclabes, de rivières et de routes.

Une étude de l'impact sur la faune et la flore a été effectuée par Arcadis. Elle mentionne la présence d'une plante rare, la Jacinthe de Rome. Toutefois, à aucun moment, je n'ai vu qu'une étude récente, scientifique et exhastive a été réalisée. C'est comme si aucune étude n'est faite.

D'après le plan, consultable par tous, c'est le projet d'écosite qui nécessite la coupe du plus d'arbres. Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait rien couper. Je reproche juste à l'étude de rester trop évasive sur les questions suivantes : "qui on coupe et qu'est-ce qu'on replante". On parle d'espèces endémiques, mais lesquelles ? Dans l'étude, on parle d'écoconstruction et de norme HQE, mais il n'y a pas d'indication sur la taille du bâtiment, sur les matériaux et les techniques. Cet écosite est une très bonne idée, mais ses plans ne sont pas aussi précis que ceux des routes. C'est bien dommage.

Pour les curieux, c'est la rue Claude Chappe, à Ramonville. Il y a des cahiers dans lesquels tout le monde peut écrire ses remarques, avant le 14 Mars.

lundi 3 mars 2008

Conférence de presse

Les espèces protégées s'invitent dans les municipales au Grand Toulouse

Conférence de presse
sur les espèces protégées menacées de disparition par le projet d'urbanisation autour de la station de métro de Ramonville.


Donnée par Alexandre Ribéron, Maître de Conférence, Université Paul Sabatier

Le jeudi 6 Mars à 15 heures, au Sentier Nature
(accueil, conférence, visite guidée du lieu)


Les arcanes de la LMSE

En lisant l'étude de de Jean Joachim, j'ai appris aujourd'hui de source officielle, par l'association DIRE, que le bois de Pouciquot était menacé de disparition depuis un bon bout de temps. Une enquête publique concernant la zone boisée proche de la station de métro de Ramonville s'est achevée. Une autre concernant le projet d'écosite, nécessitant de couper le bois qui précède l'Espace des 50 à Ramonville, s'achèvera le 14 Mars. Notez que c'est avant le second tour des municipales. Il est urgent de se mobiliser (contre-projet, justice, presse, VIP).

Lorsque Pouciquot deviendra un chantier, puis un parking bordé de pelouse avec des arbres entre les voitures, il n'y aura de place que pour les pigeons et les tourterelles.

Finalement la LMSE n'est que la partie visible de l'iceberg. C'est un projet d'urbanisme entier, entre Toulouse et Ramonville, qui est en jeu. Lorsque la LMSE aura atteint la station de métro de Ramonville, le bois de Pouciquot sera face à un fait accompli : sa disparition à terme. Car on ne construit pas de grande route vers un no-business land. Le pont de la LMSE sur le canal du midi ne fera qu'amorcer un mouvement. D'ailleurs, pourquoi tant de discrétion de la part du Grand Toulouse ? Pourquoi J.L. Moudenc n'a pas fait de ce projet d'urbanisation un cheval de bataille contre la gauche ?

J'ai le sentiment d'avoir découvert tardivement un secret de polichinelle.

Etude sur les oiseaux du bois Pouciquot

L'auteur est un spécialiste des oiseaux. Il mentionne la présence d'une espèce rare, la marouette ponctuée.


Zone de Pouciquot : quelques éléments sur la faune

18 mai 1998

Avifaune nicheuse

1) zones humides, saulaie salix alba, typhas typha latifolia....

Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis
Râle d'eau Rallus aquaticus
Poule d'eau Gallinula chloropus
Canard colvert Anas platyrhynchos
Martin-pêcheur d'Europe Alcedo atthis
Bouscarle de Cetti Cettia cetti
Rousserolle turdoide Acrocephalus arundinaceus

2) Friches

Faisan de colchide Phasianus colchicus
Bergeronnette grise Motacilla alba
Bergeronnette printanière Motacilla flava
Cisticole des joncs Cisticola juncidis
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta
Fauvette grisette Sylvia communis
Traquet pâtre Saxicola torquata
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
Moineau domestique Passer domesticus
Moineau friquet Passer montanus
Moineau soulcie Petronia petronia
Bruant zizi Emberiza cirlus
Bruant proyer Miliaria calandra

3) Bosquet, parc

Milan noir Milvus migrans
Epervier d'Europe Accipiter nisus
Buse variable Buteo buteo
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
Tourterelle turque Streptopelia decaocto
Tourterelle des Bois Streptopelia turtur
Pigeon ramier Columba palumbus
Coucou gris Cuculus canorus
Chouette hulotte Strix aluco
Huppe fasciée Upupa epos
Torcol fourmilier Jynx torquilla
Pic épeichette Dendrocopos minor
Pic épeiche Dendrocopos major
Pic vert Picus viridis
Loriot d'Europe Oriolus oriolus
Geai des chênes Garrulus glandarius
Pie bavarde Pica pica
Corneille noire Corvus corone corone
Choucas des tours Corvus monedula
Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla
Sittelle torchepot Sitta europaea
Mésange à longue queue Aegithalos caudatus
Mésange charbonnière Parus major
Mésange bleue Parus caeruleus
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
Gobemouche gris Muscicapa striata
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli
Roitelet triple-bandeau Regulus ignicapilus
Bouscarle de Cetti Cettia cetti
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Rouge Gorge Erythacus rubecula
Rossignol philoméle Luscinia megarhynchos
Grive musicienne Turdus philomelos
Merle noir Turdus merula
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Serin cini Serinus serinus
Verdier d'Europe Carduelis chloris
Tarin des aulnes Carduelis spinus

On retrouve dans l'ensemble bosquet-parc une avifaune forestière classique pour la région, avifaune particulièrement bien représentée sur le plan spécifique malgré la faible superficie générale.
La proximité de l'alignement des platanes du canal du midi et des boisements résiduels des parcs et côteaux environnants expliquent cela, dans la mesure où quelques haies connectant la zone de Pouciquot au voisinage restent utilisables.

Nicheurs en difficulté ou fortement gènés avec l'élimination actuelle de la mare :

Grébe castagneux
Poule d'eau
Râle d'eau
Marouette ponctuée
Rousserole turdoïde.
Bouscarle de Cetti


Migrateurs

La situation privilégiée de la zone d'étude a permis au cours des 10 derniéres années de contacter plus de 120 espèces. (La liste régionale comprend 310 espèces pour les 20 dernières années).

La migration de printemps est moins spectaculaire que la migration post nuptiale. Elle est surtout marquée par la présence et le stationnement important de nombreux pouillots fitis, véloce, de Bonelli et même siffleur, fauvettes à tête noire, hypolaïs, rougequeue à front blanc, gobemouche noir et gobemouche gris ...etc de mi avril à mi juin.

Les espèces suivantes sont observées réguliérement :

Bondrée apivore Pernis apivorus
Milan noir Milvus migrans
Faucon pélerin Falco peregrinus
Hirondelle de cheminée Hirundo rustica
Pipit des arbres Anthus trivialis
Bergeronnette grise Motacilla alba
Gorgebleue à miroir Luscinia svecica
Phragmite des joncs Acrocephalus choenobaenus
Fauvette des jardins Sylvia borin
Mésange à moustaches Panurus biarmicus
Mésange rémiz Remiz pendulinus
Moineau soulcie Petronia petronia


Hivernage

Deux conditions déterminent le stationnement et le statut des oiseaux fréquentant la zone de Pouciquot en hiver :

1) Tranquillité :
Elle nécessite une certaine superficie (distance de fuite) et des activités humaines modérées : absence de chasse, pêche, promenades peu marquées.
Dans la mesure où ces conditions sont remplies, des dortoirs peuvent s'organiser dans les grands arbres principalement, mais aussi dans les typhas, phragmites ou phalaris, mais aussi ronces.

2) Nourriture :
Le facteur trophique est vraisemblablement le facteur limitant principal des capacités d'accueil de notre zone d'étude, toujours pour un problème de superficie insuffisante.

Ainsi, les journées d'hiver nous pouvons rencontrer dans le parc, le bosquet et les friches des espèces comme l'accenteur mouchet Prunella modularis, le pouillot véloce Phylloscopus collybita, le rougegorge, le merle noir, la grive musicienne, la sittelle, les mésanges bleues et charbonnières, le grimpereau des jardins.... Ils sont rejoints le soir par des oiseaux s'aggrègeant en dortoir pour la nuit. Ces dortoirs, souent plurispécifiques rassemblent :

Alouette lulu Lululla arborea
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Pinson du nord Fringilla montifringilla
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
Verdier d'europe Carduelis chloris
Tarin des aulnes Carduelis spinus
Serin cini Serinus serinus
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
Bruant jaune Emberiza citrinella
Bruant proyer Miliaria calandra

...etc.

Ce sont cependant les corneilles noires et choucas des tours qui forment ici les dortoirs les plus spectaculaires : plus de 500 corneilles s'y rassemblent tous les soirs de novembre à mars (il n'en reste qu'environ 60 le reste de l'année). Souvent avec les corneilles, les choucas subissent les mêmes variations saisonnières d'effectif, passant de 250 en hiver à 30 en été.

Bref historique pouvant expliquer la présence de la marouette ponctuée dans le secteur d'étude :

Cette ébauche rend compte des observations de Georges Janeau, François Spitz et Gilbert Valet (INRA, Lab. de la Faune Sauvage) vers la fin des années 1970. A cette époque, l'ensemble de la zone d'activité du canal à Ramonville était une dépression marécageuse extensive avec mares et prairies. De nombreux oiseaux aquatiques fréquentaient le secteur comme les poules d'eau, râles et marouettes. les prairies étaient aux époques de migration fréquentées par les bécassines, bécasses, courlis cendrés et même l'outarde canepetière. Le secteur faisait partie d'un grand ensemble prairial humide partant de Ramonville-Castanet et Labège, longeant la vallée de l'Hers mort jusqu'au delà d' Escalquens.
L'urbanisme actuel à bien changé les choses, ne laissant que çà et là des zones humides oubliées et quelques prairies toujours fréquentés par la faune sédentaire et de passage.

Voici le paragraphe consacré à la Marouette ponctuée dans le récent Atals des Oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées (Joachim, Bousquet & Fauré, 1997) :



Marouette ponctuée
Porzana porzana


De catégorie faunistique européenne, débordant à peine sur les plaines de Sibérie occidentale, la Marouette pontuée est très sporadique en France et tout à fait anecdotique en Midi-Pyrénées.
Deux indices "possible" sont relatifs à l'observation d'individus isolés en période possible de nidification. Ils viennent pour l'un du Tarn, gravières près de l'Agout, pour l'autre du Tarn-et-Garonne, zones humides en amont du confluent Tarn-Garonne. Un indice certain sur un bras-mort de la Garonne près de Grisolles (82) figurait déjà sur le premier atlas national des oiseaux nicheurs (Yeatman, 1976) : observation en juin 1973 d'une famille (Joachim, non publié). L'enquête de 1985 à 1989 a permis de retrouver par hasard cette espèce, non loin de la première observation, dans un autre bras-mort à Grisolles (82) : une famille en juin 1985 (Joachim, non publié).
Une observation hivernale au même endroit, près de Grisolles (82) le 27-12-1982 (Joachim, in Bousquet, 1984), dans le même bras mort que la première nidification constatée, laisse perplexe au vu du statut migrateur de l'espèce généralement reconnu ! Il est vrai que certaines populations espagnoles sont au moins partiellement sédentaires et des observations hivernales sont reportées d'Angleterre (où l'espèce ne niche pas)(Cramp et al, 1980) mais aussi des Pays-Bas et de Hongrie (Glutz et al, 1973).
En Aquitaine, l'espèce est rencontrée de façon très localisée le long de la Garonne, de l'Adour, de la basse Dordogne, la Gironde, les Landes et les marais littoraux (Boutet et Petit, 1987).



Jean JOACHIM


Références

BOUSQUET J.F. 1984.‑ Notes d'Ornithologie régionale (4). Bull. AROMP, 8 : 56-71. Museum Toulouse.
BOUTET J.Y. & PETIT P.1987,- Atlas des Oiseaux Nicheurs d'Aquitaine CROAP, Bordeaux.
CRAMP S. et al, 1980 - Handbook of the birds of Europe, the Middle-East and North Africa, vol. II, Hawks to Bustards. Oxford University Press, London. pp 555-561.
GLUTZ VON BLOTZHEIM U., BAUER M.K. & BEZZEL E., 1973 : Handbuch der Vögel Mitteleuropas, Band 5, Galliformes und Gruiformes. Akademische Verlaggesellschaft. Wiesbaden. pp 396-416
YEATMAN L. 1976,- Atlas des Oiseaux Nicheurs de France S.O.F. Paris.



N.B. remarques diverses

Le statut du Ragondin Myocastor coypus reste à définir

De même, la couleuvre à collier, comme suggeré en note sur le rapport n'est pas strictement liée aux zones humides : cette espèce développe aussi des populations viables loin de l'eau, malgré l'absence des proies habituellement connues (grenouilles...etc.).




Jean Joachim
INRA-Comportement & Ecologie
de la Faune Sauvage
Administrateur de Nature Midi-Pyrénées
Administrateur de l’Association Régionale
Ornithologique Midi-Pyrénées